CES 2013 le Caliber, première vraie manette pour iPhone

On trouve pléthore de jeux sur iPhone mais certains ne sont pas toujours adaptés à l'interface tactile. L'entreprise Zagg veut remédier à ce problème avec son Caliber Advantage : la première véritable manette pour iPhone.

L'AppStore à beau fourmiller de jeux tirs à la première personne, la quasi totalité des utilisateurs s'accorde sur un point : l'interface tactile est loin d'être optimale pour ce type de jeux et ne pourra jamais remplacer une vraie manette. Consciente de ce problème, l'entreprise Zagg qui se spécialise dans les accessoires mobiles a décidé de concevoir une véritable manette pour iPhone.

Baptisée Caliber Advantage elle se fixe sur un iPhone 5 comme une classique coque de protection. Une fois dépliée elle propose deux sticks analogiques et des boutons physiques comparables à ceux que l'on trouve sur une PS Vita. Cette solution est de loin la plus élégante puisqu'elle a le mérite de ne pas être trop encombrante une fois refermée. La manette se connecte via bluetooth 4.0 "low-Power" ce qui lui permet de fonctionner pendant 150h d'après le fabricant. 

Il faudra toutefois résoudre le problème de la compatibilité des jeux qui, à l'heure actuelle, n'interprètent que les contrôles tactiles. Zagg travaille heureusement avec plusieurs développeurs pour offrir une prise en charge aussi large que possible. On trouve parmi eux Epic Games concepteur de l'Unreal Engine 3 utilisé par de nombreux jeux  iOS comme Infinity Blade ou N.O.V.A 3.

La date de sortie du produit est annoncée pour le premier semestre 2013 et le prix fixé à 69,90 dollars.

Source et image : The Verge

Les annonces du CES 2013

 

Windows Phone 6 Starter Edition Microsoft adapte son OS aux marchés émergents

Microsoft vient de confirmer l’existence de Windows Phone 6 Starter Edition qui se destine aux marchés émergents. Les premiers terminaux équipés de ce système vont arriver dans le courant de l’année.

Comme il l’a fait avec Windows 7 notamment, Microsoft a créé une édition Starter de Windows Mobile. Son lancement a été annoncé dans la confidentialité lors du Mobile World Congress par Bsquare, gros distributeur qui fournit Windows Mobile aux fabricants de Windows Phones. Et Microsoft a confirmé cette information hier à nos confrères de ZDNet.com.

Windows Phone 6 Starter Edition cible les nouveaux marchés et les marchés émergents. Cela n’a pas été confirmé, mais il semble qu’il s’agisse d’une adaptation de Windows Mobile 6.5. L’édition Starter sera proposée avec ou sans la suite bureautique Office Mobile. Elle supportera les réseaux 2G GSM, GPRS, EDGE, CDMA2000, EV-DO Rev A et TD-SCDMA (réseau 3G chinois).

Microsoft n’a en revanche pas précisé si les futures versions de son système d’exploitation mobile, comme Windows Phone 7 Series, seraient aussi déclinées en édition Starter. (Eureka Presse)

Netbook MSI Wind U135 et U160 les successeurs du best-seller U100

MSI renouvelle sa gamme de netbook avec le Wind U135 et le U160. Au programme, intégration de la nouvelle plateforme Pinetrail, clavier Chiclet et design léché.

Après le succès du MSI Wind U100 qui s’est écoulé à plus d’1 million d’exemplaires, le constructeur taïwanais présente ses successeurs avec les netbooks Wind U135 et le U160.

Le MSI U135 (lire le test) conserve un affichage de 10 pouces (1024 x 600 pixels) et se voit décliné en 4 coloris : bleu pétrole, argent, rouge cerise et noir laqué.

Question configuration, le MSI Wind U135 bénéficie du nouvel Intel Atom N450 épaulé par un chipset Northbridge. Une nouvelle plateforme baptisée Pinetrail qui est moins gourmande en énergie que la plateforme ION mais aussi moins puissante.

Le MSI Wind U135 est accompagné de Windows 7, dispose d’un disque dur de 250 ou 160 Go, 1Go de RAM DDR2 et une batterie de 6 cellules octroyant jusqu’à 7h30 d’autonomie.

Niveau connexion, vous retrouverez le Wi-Fi b/g/n et le Bluetooth. Un module 3G en option est proposé pour rester en permanence connecté.

Le MSI Wind U135 sera disponible fin janvier contre 329 euros.



Le MSI Wind U160 est plus axé design avec son boitier fin de 2.5 cm d’épaisseur pour 1 kg. Il a par ailleurs été récompensé par L’If Product Design Award 2010.

Le MSI Wind U160 dispose d'un écran de 10.1 pouces (1024 x 600 pixels), d’un clavier Chiclet et d’un large TouchPad comme son frère le MSI Wind U135.

On retrouve également une configuration identique à ce dernier avec  plateforme Pinetrail, 1Go de RAM, les connections Wi-Fi b/g/n et le Bluetooth (3G en option) et Windows 7 pour animer le tout.

Disponible en février, le MSI Wind U160 avance une autonomie maxi de 9 heures et un tarif fixé à 379 euros.

PocketBook Basic 611 disponible en France pour 129,99 €

Un appareil sans écran tactile et sans écran Pearl, et qui pourtant est assez intéressant.

 

Léger, fin, apparemment construit de belle manière, le nouveau reader 6 pouces de la gamme PocketBook s'est concentré sur un objectif : proposer un prix compétitif.

La sortie en France du PocketBook Basic 611 est donc une bonne nouvelle pour une marque qui a beaucoup à apporter sur le marché, mais qui peine à se positionner correctement sur les prix, faute peut-être à l'absence d'un modèle économique basé sur la vente de contenus.

Le nouveau reader de la marque est une étape de plus pour PocketBook, l'entreprise Ukrainienne qui fournit des appareils de grande qualité, et qui contrairement à d'autres est très généreuse avec ses appareils.

Jusqu'ici, le prix à payer pour cette générosité était souvent un tarif qui condamnait les readers de la marque par rapport à la concurrence, mais pas cette fois-ci.

PocketBook basic 611 : quelle est la proposition ?

Pour résumer, le concept est un peu le même que le Kindle 2011, à savoir un appareil léger, minimaliste, sans écran tactile, mais pourtant puissant. Le processeur 800 Mhz embarqué devrait donner un vrai confort en utilisation. PocketBook avait déjà montré sa capacité à produire des readers "rapides" avec le Pocketbook 360 + dont j'avais déjà parlé ici.

La comparaison avec le Kindle s'arrête là, puisque le PocketBook basique propose beaucoup plus d'options que le Kindle : plus de fonctionnalités, plus d'ouvrages gratuits integrés (1000 en Français), plus de dictionnaires (20 langues traduites dans les dictionnaires ABBYY Lingvo pré-installés), de choix de polices (10 et la possibilité de rajouter celles qu'on désire), d'options de personnalisation (taille des caractères, espaces, intervalles, marges, et plus...), de formats pris en charge (pas moins de 14 rien que pour la lecture), ainsi que la possibilité de lire des flux RSS...

Voici d'ailleurs la liste des 14 formats pris en charge : PDF (ADOBE DRM), EPUB (ADOBE DRM), PDF, EPUB, FB2, TXT, DJVU, RTF, HTML, CHM, DOC, DOCX, TCR, FB2.ZIP. Pour les images :  JPEG, BMP, PNG, TIFF.

Le rapport qualité/prix est donc plutôt bon, et PocketBook propose ainsi un premier reader dont le prix est attractif pour le grand public.

Les limites : l'écran, les touches de navigation, et le catalogue.

L'écran Pearl est devenu la nouvelle norme pour les derniers appareils, mais le PocketBook Basic 611 ne proposera que le modèle Vizplex, la version précédente.

Comme l'optimisation de l'écran est aussi importante que l'écran lui-même, le résultat dépendra en partie du travail de PocketBook, mais l'absence d'écran Pearl handicape quand même l'appareil (au moins en termes de marketing).

Autre problème, l'absence de touches latérales pour naviguer. C'est en bas de l'appareil que se trouvent les commandes, au niveau de ce qui ressemble à un petit Joystick. Cela ne gênera pas une partie des utilisateurs, mais sera rédhibitoire pour d'autres.

Du côté du catalogue, Pocketbook met en avant Bookland.net, mais le site ne contient presque rien en Français (3.500 ouvrages). Pas de catalogue disponible directement, lié à l'appareil, ce qui explique peut-être que pour l'instant, PocketBook a du mal à s'aligner sur le prix des leaders du secteur. Si certains y verront un défaut (le clés en mains est séduisant), alors que d'autres y verront une plus grande liberté de choix. Un partenariat avec une grande enseigne qui a un catalogue à proposer aurait du sens.

Les 1000 ouvrages pré-installés sont par contre bien appréciables, surtout les premiers jours d'utilisation, lorsqu'on ne sait pas encore bien se servir de toutes les fonctionnalités, et qu'on aimerait profiter de sa machine.

Les classiques connectivité Wi-Fi, navigateur intégré, 2 Go de mémoire interne extensibles par Micro-SD à 32 Go seront aussi de la partie.

PocketBook pourrait pourtant surprendre...

Il faudra bien sûr voir ce que donne l'appareil en test, mais Pocketbook est réputé pour la qualité de ses produits. Le plus intéressant est ailleurs, dans les ambitions de l'entreprise qui fait désormais partie des grands acteurs du secteur.

Les readers de la marque sont tous réputés pour leur qualité, et la tablette PocketBook A10, première de la marque (une autre en 7 pouces pourrait arriver), a aussi fait une apparition remarquée sur le marché, avec un prix plancher, et de vraies qualités.

L'entreprise ouvre même des boutiques, et 3 nouvelles ont été inaugurées il y a quelques mois en Russie.

Le groupe Virgin ne s'y est pas trompé. Avant même de commercialiser le Kindle ou le Cybook Odyssey, l'enseigne a été la première à proposer l'offre de Pocketbook dans ses magasins. Vu la qualité des appareils et la richesse des fonctionnalités, il ne manque plus qu'un modèle économique plus efficace, permettant un alignement des prix sur la concurrence.

Selon certaines informations, la marque pourrait d'ailleurs frapper fort en présentant un reader couleur équipé du Triton de la marque E-Ink au CES 2012 en Janvier, et elle travaillerait aussi sur un modèle avec écran Mirasol pour plus tard.

Il faudra certainement un gros travail de marketing face à des groupes comme Amazon, Kobo (qui vient d'être racheté par le puissant groupe Rakuten), ou encore Sony qui ont tous des moyens bien plus importants pour communiquer, et aussi développer un véritable catalogue d'ouvrages.

Mais la marque a un vrai potentiel...

Plus de renseignements sur les produits de la marque sur la boutique Pocketbook Française. 

Un Blackberry Wi-Fi et GPS pour Unik d’Orange

Le Blackberry 8820, ce nouveau smartphone Wi-Fi, est disponible à la vente, via Orange, auprès d'une clientèle d'entreprises. Surprise, la version commercialisée par l’opérateur de téléphonie intègre un récepteur GPS !

Après le Samsung, Motorola, Nokia et Sagem, c’est au tour de RIM de s’associer à l’offre de téléphonie convergente GSM-Wi-Fi  « Unik » d’Orange, en proposant son nouveau modèle le BlackBerry 8820. Il est distribué exclusivement en offre « entreprise » à partir de 159 euros HT (2 ans d'engagement auprès d’Orange).

Petit bonus pour ces utilisateurs privilégiés, le 8200 est le second smartphone de RIM, après le Blackberry 8800, à intégrer un récepteur GPS SiRFStar III et  il est compatible avec l'offre de navigation GPS off-board d'Orange.

Ce smartphone, proche du Curve en terme de design, possède un clavier AZERTY et ses dimensions sont de 114 x 66 x 14 mm pour 134 g. Quadribande GSM, il est aussi compatible GPRS et EDGE. Il dispose d'une double connectique sans fil : Bluetooth 2.0 et Wi-Fi. S’il offre 64 Mo de mémoire embarquée appuyées par un port pour carte Micro SD pour les applications multimédias, entres autres, il est dépourvu de capteur photo!

MWC 2013 Asus Padfone Infinity, le smartphone qui se transforme en tablette

Le Padfone Infinity propose un ensemble qui comprend un smartphone Android 5 pouces full HD qui se glisse à l’arrière d’un écran tactile de 10,1 pouces pour le transformer en tablette. Sortie prévue en avril à 999 euros.

Photo : Sarah Tew/CNET

Photo : Sarah Tew/CNET

Photo : Sarah Tew/CNET

Photo : Sarah Tew/CNET

Photo : Sarah Tew/CNET

Photo : Sarah Tew/CNET

Photo : Sarah Tew/CNET

Photo : Sarah Tew/CNET

Photo : Sarah Tew/CNET

Photo : Sarah Tew/CNET

Photo : Sarah Tew/CNET

Photo : Sarah Tew/CNET

Asus persiste avec son concept Padfone associant un smartphone et un écran d’accueil qui se transforme en tablette tactile. Le Padfone Infinity dévoilé à Barcelone repose sur un smartphone Android 4.2 haut de gamme avec un écran 5 pouces full HD 1920x1080 pixels qui offre une densité de 441 points par pouce. Le design est fait d’un châssis monocoque en aluminium brossé à l’intérieur duquel se trouve un SoC Snapdragon S4 Pro quadruple cœur 1,7 GHz avec 2 Go de mémoire vive, 32 ou 64 Go de mémoire interne, un capteur photo 13 mégapixels (f/2.0) avec flash LED et une caméra frontale 2 mégapixels.

Le smartphone est compatible 4G/LTE. Une fois glissé dans l’écran d’accueil, il devient le moteur d’une tablette tactile de 10,1 pouces aux spécifications tout aussi haut de gamme : 1920x1200 pixels, coque en aluminium brossé, caméra frontale 1 mégapixel, port USB et une batterie de 5000 mAh qui, selon Asus, fournit jusqu’à 40 heures d’autonomie en conversation 3G lorsque le smartphone est connecté. Un concept pratique qui a l’avantage d’éviter de multiplier les forfaits mobiles, mais qui se paie au prix fort. Asus annonce un son Padfone Infinity au tarif de 999 euros lors de la commercialisation prévue en avril. (EP)

Toute l'actualité du Mobile World Congress

Le nouvel iPad coûte 375 dollars à produire

La version Wi-Fi + 4G 32 Go du nouvel iPad coûte 375 dollars à produire selon iSuppli, soit une augmentation de 39 dollars par rapport à l’iPad 2. Et même si Apple n’a pas répercuté cette hausse sur les prix de vente, il conserve une belle marge.

Apple serait-il sympa avec ses clients ? En tout cas, pour son nouvel iPad, la marque à la pomme a décidé de conserver à un ou deux euros par-ci par-là la même grille tarifaire qu’avec l’iPad 2. Alors qu’il lui coûte environ 12% plus cher à produire, pour un total qui se monte à 375 dollars (285 euros) contre 336 dollars (255 euros) pour la génération précédente.

Image : iSuppli

Ce montant très précis a comme d’habitude été calculé par iSuppli qui a procédé au démontage complet du nouvel iPad, en version Wi-Fi + 4G 32 Go, pour étudier chacun de ses composants. C’est sans surprise le nouvel écran Retina de 2048 x 1536 pixels qui coûte le plus cher, avec un prix de 87 dollars contre 57 pour celui de l’iPad 2. La puce 4G pèse également de son poids tout comme la nouvelle batterie et le processeur A5X de nouvelle génération. Le coût total intègre également près de 11 dollars de main d’œuvre.

Ce qui représente donc un total de 375 dollars, pour une version vendue 729 dollars soit 194% de ce montant. En France, si l’on se base sur les 285 dollars que cela représente, cela donne une « marge » de 249% puisque cette version est vendue 709 euros. Pour le modèle de base Wi-Fi 16 Go, dont iSuppli a calculé qu’il coûtait 316 dollars (240 euros) à produire et qui est vendu 489 euros, cela représente un taux plus raisonnable (si l’on peut dire) de 204%. Apple peut donc se permettre d’être « sympa » avec ses clients. (EP)

Le taux d’adoption d’iOS 6 en hausse depuis le retour de Google Maps

Google Maps amélioré et de nouveau disponible sur l’App Store, les utilisateurs d’iPhone, d’iPad et d’iPod touch semblent adopter iOS 6 plus facilement qu’avant. Dans le même temps, Apple vient de publier iOS 6.0.2 qui règle notamment des soucis de Wi-Fi de l'iPad Mini et de l'iPhone 5.

De nombreux utilisateurs d’iPhone, d’iPad et d’iPod touch compatibles, échaudés par la qualité médiocre de l’application Plans d’Apple, qui remplaçait Google Maps dans iOS 6, étaient restés à iOS 5 pour continuer à pouvoir utiliser comme avant le service de cartographie de Google. Et tant pis si cela les privait des autres nouveautés de la dernière version du système d’exploitation mobile d’Apple comme Passbook, les flux de photos partagés et la fonction « Ne pas déranger ».

Pourtant, aux Etats-Unis et au Canada, il semblait que iOS 6 avait déjà été adopté à 61% un mois après sa sortie. Mais depuis, sa progression stagnait… jusqu’à la semaine dernière. Depuis le retour de Google Maps sur l’App Store – retour en fanfare avec plus de 10 millions de téléchargements en 48 heures–, l’adoption d’iOS 6 semble relancée. Ainsi la régie publicitaire mobile MoPub a-t-elle remarqué une hausse de 30% de l’usage de la dernière version d’iOS ces derniers jours, comme le rapporte TechCrunch.

A noter qu’Apple vient de publier aujourd’hui une mise à jour d’iOS 6.0.2 à destination de l’iPhone 5 et de l’iPad mini, afin de régler des soucis de connexions Wi-Fi. Voilà qui devrait permettre d’encore augmenter le taux d’adoption d’iOS 6 en attendant la prochaine version 6.1 dont une quatrième bêta a été distribuée aux développeurs. (EP)

WhatsApp dément tout rachat par Google

Le responsable du développement de cette application gratuite de SMS nie toutes négociations avec Google.

Google est-il prêt à mettre un milliard sur la table pour s’offrir WhatsApp ? La rumeur aura tenu vingt-quatre heures puisque les dirigeants de cet éditeur d’application ont démenti l’information, expliquant à AllThings Digital qu’il n’y avait pas de négociations en cours. Sans pour autant entrer dans les détails…

Gratuite en échange de l’affichage de publicités, ou payante sans publicité, WhatsApp se vante d’être utilisée par plus de 100 millions de mobinautes, et d’avoir fait transiter 18 milliards de SMS le soir du Nouvel An !

Disponible sur Android, BlackBerry, iOS, Symbian et  Windows Phone, WhatsApp fonctionne dans 250 pays, et on avait déjà évoqué un rachat par Facebook en décembre dernier. (EP)

Image - Whatsapp sur iOS - Capture d'écran par Steven Musil/CNET

Tegra 4 les premiers smartphones et tablettes en août ou septembre

nVidia vient d’annoncer que sa puce Tegra 4 à destination de futurs smartphones et tablettes haut de gamme serait fournie aux intégrateurs à partir du mois de juillet 2013, ce qui renvoie la sortie des premiers produits à en être dotés pour août ou septembre.

Lorsqu’il a présenté sa nouvelle puce ARM Tegra 4 à l’occasion du CES 2013, nVidia avait tout de suite tempéré les ardeurs des observateurs : les premiers smartphones et tablettes à en être équipés ne seraient pas commercialisées avant plusieurs mois. Aujourd’hui, le fondeur américain se fait un peu plus précis sur cet agenda, par la voix de son P-DG Jen-Hsun Huang cité par Xbit Labs.

Il évoque les débuts prochains de la production et donc les premières livraisons aux partenaires et à leurs sous-traitants au mois de juillet. Dans la foulée, les premiers produits à base de Tegra 4 sont attendus au mieux en août et au pire en septembre. Cela concerne également la console portable Project Shield de nVidia, dévoilée au CES dans la foulée du Tegra 4.

Cette puce est basée sur quatre cœurs principaux Cortex-A15 de ARM et un total de 72 cœurs graphiques tirés des puces GeForce. Les tablettes équipées du Tegra 4, gravé en 28 nm, devraient pouvoir afficher des images en définition Ultra HD (ex-4K), c'est-à-dire 3 840 x 2 160 pixels, tout en consommant jusqu’à 45% d’énergie en moins que les tablettes Tegra 3. L’autonomie maximale se monterait à 14 heures en lecture vidéo sur un smartphone. (EP)

Amazon ouvre son Appstore pour Android

Amazon vient de lancer son propre magasin d’applications en ligne pour les appareils sous Android, une échoppe virtuelle qui compte déjà 3 800 logiciels. Le géant de la distribution veut concurrencer Google sur son propre terrain et a déjà réussi à s’attirer les foudres d’Apple.

Avec son AppStore pour Android, Amazon vient directement marcher sur les platebandes d’Apple et de Google dans le domaine de la vente de logiciels dématérialisés pour mobiles et tablettes. Quand bien même le catalogue au lancement est bien plus faible que celui de ses concurrents (3 800 apps chez Amazon contre 150 000 sur l’Android Market et 350 000 sur l’AppStore d’Apple), le groupe de distribution en ligne veut marquer sa différence avec quelques innovations marketing bien senties. Ainsi, on peut essayer un titre une trentaine de minutes avant de l’acheter, bénéficier des recommandations d’autres acheteurs ou encore régler ses achats avec le système d’identification one-click du vendeur en ligne.

 

Amazon proposera aussi une application gratuite par jour afin de fidéliser sa clientèle. Bien évidemment, ce lancement a suscité la réaction de ses concurrents et en particulier d’Apple qui a aussitôt assigné Amazon en justice pour l’utilisation du nom AppStore. Apple considère qu’Amazon n’a pas à utiliser ce nom déposé et que cette appellation pourrait semer la confusion dans l’esprit des consommateurs. (EP)

iPhone 3G son GPS définitivement interdit de voiture

Apple interdit aux développeurs d’applications pour l’iPhone 3G de proposer des logiciels de guidage automobile. Dans quel but ?

L’information n’a sûrement échappé à personne, le prochain iPhone 3G sera doté d’un GPS. Bonne nouvelle se dit-on, on pourra utiliser l’iPhone dans notre voiture pour se faire guider, comme avec un Nokia N95 par exemple. Mais retournement de situation quelques jours après la présentation de cet iPhone 3G, quelques curieux mettent leur nez dans le SDK de l’iPhone (le kit de développement permettant aux développeurs de logiciels de concevoir des applications compatible) et dénichent un passage stipulant que les applications développées pour le téléphone d'Apple ne peuvent être dédiées au guidage en temps réel, automatisé ou autonome, d’un véhicule. En clair, seuls les logiciels de guidage piéton sont admis.

Alors pourquoi une telle restriction ne permettant d’exploiter que pour moitié les capacités du récepteur GPS ?
Première hypothèse, l’iPhone se contente d’être un navigateur pour piéton. Encore peu répandu, cet usage est amené à se démultiplier, preuve en est le rachat de Navteq, le géant de la cartographie mondiale, par Nokia. Mais ce n’est pas une raison pour limiter à tel point l’usage de l’iPhone.

C’est pourquoi, seconde hypothèse, cette restriction ne viserait en définitive qu’à interdire les acteurs historiques du GPS (comme TomTom qui a d’ailleurs annoncé qu’il avait une application de navigation conçue pour l’iPhone 3G dans ses cartons) de s’immiscer dans son smartphone. Laissant ainsi à Apple les coudées franches pour développer sa propre application de navigation routière. A l’heure actuelle, Apple a seulement précisé que son téléphone sera pourvu d’une nouvelle mouture de Google Maps, gérant le signal GPS mais n’offrant pas de guidage vocal ou par pictogramme et donc inadaptée à un usage en voiture.

Dernière possibilité, ces restrictions n'ont qu'un caractère juridique et n'ont pour but que désengager la responsabilité d'Apple en cas d'accident provoqué par une application tournant sur son smartphone.

TomTom, Navigon ou "Apple Navigation", rien ne dit encore si un de ces logiciels pourra nous guider en voiture sur l'iPhone.